En 2019, les start-ups françaises, réunies sous le label French Tech créé en 2014, ont enregistré une croissance de 81% par rapport à la même période en 2018.
Deuxième place
Selon une étude du cabinet américain CB Insights, les start-ups de l’hexagone sont parvenues à lever 1,2 milliard de dollars au premier trimestre 2019, constituant une croissance de 81% par rapport à la même période en 2018.
Par cette performance, la France double de peu l’Allemagne, qui réalise un premier trimestre à 1,1 milliard de dollars. Mais Paris reste loin derrière Londres, qui cumule cinq fois plus d’investissements sur la même période.
Par la suite, la France devrait dépasser les 4,7 milliards de dollars d’investissements cumulés en 2019, contre 3,457 milliards en 2017.
Tour de table restreint
Ce départ fulgurant est dû à seulement sept levées de fonds, toutes supérieures à 50 millions de dollars. En effet, les investissements ne se concentrent que sur quelques « pépites », dont le modèle économique est déjà fixé.
Par exemple, Doctolib a levé 170 millions de dollars, Wynd 82 millions, Mirakl 70 millions, et Shift Techology, comme Contentsquare, 60 millions. En moyenne, ces levées de fonds devraient donc permettre au ticket moyen français de passer de 4,7 millions de dollars en 2018 à 6,5 millions en 2019.
Sur cet indicateur, en revanche, la France reste derrière l’Allemagne (6,8 millions de dollars), et très loin derrière le Royaume-Uni, une fois encore en tête, avec un ticket moyen de 15,4 millions de dollars.
Concentration des investissements
Paris cumule presque tous les investissements, puisqu’elle concentre 766 millions de dollars sur les 1,2 milliards investis au premier trimestre 2019. Suivent ensuite Lille, avec cinq start-ups, Lyon, avec trois, et Toulouse et Montpellier, avec chacune deux.