Jeudi 3 octobre, le géant californien de l’informatique a annoncé un vaste plan de restructuration reposant sur le licenciement de plusieurs milliers d’employés.
HP Inc. est né de la scission en 2015 de Hewlett-Packard, l’ancêtre des entreprises high-tech de la Silicon Valley, crée en 1939 par William Hewlett et David Packard dans un garage à quelques kilomètres de San Francisco, avec seulement 538 dollars. De la scission de 2015 est née une autre société, Hewlett-Packard Enterprise, spécialisée, elle, dans la gestion de données destinées aux entreprises.
15 % des effectifs
L’entreprise, qui compte 55 000 salariés, veut supprimer entre 7 000 et 9 000 postes dans le monde d’ici à fin 2022, soit environ 15 % de ses effectifs. Les postes en question seront libérés par des licenciements, qui s’assortiront de départs volontaires en préretraite, a souligné HP Inc. dans un communiqué.
Ce plan de restructuration, qui entrera en vigueur le premier novembre, est censé permettre à HP Inc. de s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation de ses clients. L’entreprise souhaite en effet devenir plus numérique et s’orienter vers les services, ses produits phares, comme la cartouche d’encre, ne rencontrant plus le même succès qu’auparavant.
1 milliard de dollars d’économie par an
Désormais, HP Inc. compte donc se concentrer sur les services, une réorientation qui passera, notamment, par la vente de ses imprimantes à prix cassés. Un processus déjà utilisé par la société, qui s’assure tout de même un bénéfice, en obtenant du client la garantit qu’il s’approvisionnera en cartouches chez elle.
Et la méthode fonctionne, puisque lors de son exercice 2018, HP Inc. a engrangé un chiffre d’affaires de 58,5 milliards de dollars, pour un bénéfice net de 5,3 milliards de dollars. Et grâce à son nouveau plan de restructuration, la société affirme qu’elle pourra encore économiser 1 milliard de dollars par an à partir de 2022.
