Lundi 28 octobre, le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, Jean-Baptiste Djebbari, a révélé quels aménagements allaient être apportés à l’aéroport de Nantes-Atlantique.
Protéger le sommeil des riverains
Une « étude d’approche équilibrée » a été conduite « dans l’objectif d’une interdiction de programmer les vols la nuit, entre minuit et 6 heures du matin, et d’une interdiction des avions les plus bruyants de 22 heures à 6 heures du matin », a précisé le secrétaire d’Etat. « Cette mesure pourra entrer en vigueur avant la fin de l’année 2021 ». Et en plus de ce changement d’horaires, de nouvelles trajectoires d’approche ont été proposées pour élever l’altitude des vols à l’approche de Nantes et de son agglomération.
Outre ces interdictions de vol, des mesures vont être prises concernant l’insonorisation de la zone. Une aide destinée à l’isolation phonique a déjà été débloquée pour 6000 logements, et un « droit de délaissement exceptionnel » devrait être mis en place, pour permettre aux propriétaires ayant acquis leur logement entre 2010 et 2018 de revendre à l’Etat.
« Aucune subvention publique »
L’autre grand aménagement concerne l’allongement de la piste. « Les propositions de piste en “V” et de piste allongée de 800 mètres ont été largement écartées par la plupart des participants », explique monsieur Djebbari, précisant que l’Etat a opté pour « un allongement de la piste existante vers le sud, sur une longueur de 400 mètres ».
Toutefois, « aucune subvention publique ne sera versée au futur concessionnaire pour la réalisation des travaux de réaménagement de l’aéroport, ni pour son exploitation », assure le secrétaire d’Etat. « Le préfinancement apporté par les compagnies aériennes en vue de la réalisation de l’ancien projet à Notre-Dame-des-Landes contribuera à financer le réaménagement de Nantes-Atlantique. »