« Immense succès populaire » selon le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, l’introduction en bourse de la FDJ, qui doit se faire jeudi 21 novembre, devrait rapporter jusqu’à 1,7 milliard d’euros à l’Etat.
« Les Français sont au rendez-vous »
Dimanche 17 novembre, Bruno Le Maire a affirmé sur BFMTV que les particuliers avaient souscrit « plus d’un milliard d’euros » d’actions de la FDJ, ce qui faisait d’ores et déjà de cette opération de privatisation un « immense succès populaire », à en croire le ministre de l’économie et des finances.
« Les Français sont au rendez-vous, les souscripteurs sont au rendez-vous », a poursuivi Bruno Le Maire, ajoutant qu’il fixerait le prix des actions la semaine prochaine, et précisant que « les petits souscripteurs seront servis en priorité, ceux qui ont des demandes de quelques centaines d’euros ».
Innovation et désendettement du pays
Cette introduction en Bourse est la première grande privatisation mise en œuvre dans le cadre de la loi Pacte (qui concerne aussi Engie et le Groupe ADP), et également la première privatisation du quinquennat d’Emmanuel Macron.
La cession de parts de la FDJ devrait, par ailleurs, rapporter à l’Etat français jusqu’à 1,7 milliard d’euros, qui viendront, pour une part, alimenter le fonds pour l’innovation doté de 10 milliards d’euros, et participeront, pour le reste, au désendettement du pays.
Et pour rassurer les détracteurs de l’opération, l’Etat, qui détient pour l’heure 72 % de la FDJ, a assuré qu’il resterait actionnaire à hauteur de 20 % au minimum, et que toute montée au capital supérieure à 10 % d’un actionnaire serait soumise à une autorisation préalable de l’Etat.