Le «  cauchemar de la Française des Jeux  » est de retour 

Le «  cauchemar de la Française des Jeux  » est de retour 

Robert Riblet, l’ancien ingénieur qui avait révélé, dans les années 2000, que les jeux à gratter n’étaient pas vraiment des jeux de hasard, s’attaque désormais aux «  petits gains  », et à l’écart qui existe entre «  jeux de riches et jeux de pauvres  ». 

En 2000, monsieur Riblet a révélé que la FDJ vendait ses jeux à gratter par livrets de 50 au sein desquels les tickets n’étaient pas répartis de façon aléatoire, mais en fonction d’un nombre fixe de  «  lots significatifs  »  (supérieurs à 10  euros).

«  Petits gains  »

Monsieur Riblet s’acharne aujourd’hui sur les «  petits gains  », qu’on nomme «  gleps  » dans le jargon des jeux d’argents (guaranteed low end prize structure, soit gain minimum garanti), et qui correspondent à des montants très proches du prix du ticket. 

L’ancien ingénieur reproche plus précisément à la FDJ de trop utiliser les gleps, puisque ces derniers constituent pour certains jeux la quasi-totalité des lots offerts. Pour le Morpion, par exemple, vendu 50 centimes d’euro, seulement trois lots de 500  euros sont disponibles dans une série de 341 353 tickets. 

Et en termes de proportion, la part des gleps sur le tableau des gains est de 99,99912  %, contre 0,00087  % pour les gains supérieurs à 10 euros. Or, ce sont bien les petits gains qui incitent le joueur à rejouer, jusqu’à ce qu’il ( la plupart du temps ) perde tout.

«  Jeux de riches et jeux de pauvres  »

Monsieur Riblet fait également une distinction entre jeux de pauvres et jeux de riches qui, selon lui, offrent plus de chance de gagner un lot significatif. Par exemple, le Millionnaire, dont le ticket coûte 10  euros, offre 57  % de chance de remporter une somme équivalente ou plus élevée. 

A cela, la FDJ rétorque qu’elle propose des produits divers simplement pour avoir «  une large base de clients  », mais Robert Riblet parle lui d’un «  braconnage des plus pauvres  «  .

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