La France demeure le pays européen le plus attractif

La France demeure le pays européen le plus attractif

Lundi 13 janvier, le cabinet EY a publié une enquête selon laquelle l’attractivité industrielle française pour les investisseurs étrangers est toujours la plus forte en Europe, même si elle est en baisse comparée à 2018.

«  La France creuse l’écart  »

La France est le pays européen qui attire le plus d’investissements étrangers, avec 339  projets recensés en  2018 (contre 323 en  2017). Elle caracole donc loin en tête, devant la Turquie (203  projets, +  2) et l’Allemagne (152  projets, –  11). Le Royaume-Uni, lui, a connu une baisse de 35  % du nombre de projets sur son sol (140 en  2018 contre 216 en  2017), «  en raison de l’inconnue Brexit  » précise l’étude, et a chuté de la 2ème à la 4ème place.

«  La performance tricolore n’est pas un accident  », ajoute le cabinet EY, qui rappelle que  «  depuis 2016, la France creuse l’écart avec ses concurrents allemands et britanniques dans la course aux investissements industriels étrangers  ».

Les investissements directs étrangers entre  2014 et 2018 ont par exemple augmenté de  47  % en  France, alors que la hausse n’a été que de 7  % en  Allemagne, et que le Royaume-Uni connaît une baisse constante depuis 2017 (–  15  %).

Technologies de pointe

L’étude révèle que les filières industrielles françaises les plus prisées par les investisseurs sont celles qui exportent (construction aéronautique, spatiale et navale, pharmacie). Elles attirent soit des sous-traitants, soit de potentiels partenaires, dont  «  un grand nombre d’entreprises à capitaux étrangers qui viennent produire en France  ». 

Et en ce qui concerne l’avenir, les entrepreneurs étrangers interrogés par le cabinet EY estiment que la croissance française sera davantage tirée par les secteurs du numérique (31  % des réponses), de l’énergie (28  %), des technologies vertes (21  %) et des services aux entreprises (21  %).

Les investisseurs sont donc toujours majoritairement optimistes (70% en 2019, contre 77  % en  2018), même si des inquiétudes se font sentir quand à la fiscalité. «  Parce que les entreprises recherchent de la stabilité et de la prévisibilité, la France doit confirmer ses engagements assez récents en la matière  », prévient l’étude.

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