Vendredi 10 janvier, les Etats-Unis ont dévoilé leurs nouvelles sanctions contre l’Iran. Celles-ci viseront huit hauts responsables du régime ainsi que l’industrie sidérurgique du pays.
Réaction immédiate
Suite à l’opération « Martyr Soleimani » lancée dans la nuit du 8 au 9 janvier, et au cours de laquelle Téhéran a tiré 11 missiles sur les bases aériennes de Aïn al-Assad (ouest) et d’Erbil (nord), le président américain Donald Trump a immédiatement ordonné l’imposition de nouvelles sanctions économiques contre la République islamique d’Iran.
« Les États-Unis vont les imposer immédiatement, et ces impressionnantes sanctions persisteront jusqu’à ce que l’Iran décide de changer de comportement », a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse.
« Nous avons un impact »
Les sanctions américaines visent huit hauts responsables du régime ayant « fait avancer les objectifs de déstabilisation » de la République islamique, et les plus grands fabricants d’acier, d’aluminium, de cuivre et de fer du pays. En tout, ce sont 17 producteurs de métaux et sociétés minières qui sont concernés, ainsi que des entreprises spécialisées dans l’achat, la vente et le transfert de produits métalliques iraniens.
Des entreprises étrangères susceptibles de fournir des composants de production essentiels aux producteurs de métaux iraniens sont également concernées, a expliqué le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin.
« Nous avons confiance à 100% (…) dans le fait que les sanctions économiques fonctionnent », a ajouté Steve Mnuchin, selon qui, sans les sanctions américaines, l’Iran aurait amassé « littéralement des dizaines de milliards de dollars » qu’ils auraient alloués à des « activités terroristes dans toute la région ». « Il ne fait aucun doute qu’en coupant les finances au régime, nous avons un impact », assure le secrétaire américain.