Samedi 29 février, Spotify France a organisé à Marseille un concert avec cinq rappeurs de sa playlist « PVNCHLNRS » (Niska, Maes, Naps, 13 Block et Leto). Un second concert, avec les mêmes artistes, est prévu le 5 mars à Paris.
Célébrer le million d’abonnés
La playlist « PVNCHLNRS » ( punchlineurs ) de la plate-forme suédoise de musique en ligne Spotify est une sélection de chansons et d’interprètes comme les autres, à la différence qu’elle est suivie par plus de 967 000 abonnés.
Et le succès de « PVNCHLNRS » est tel que les équipes de Spotify France ont décidé de copier leurs homologues américains, britanniques et allemands, en organisant un concert basé sur les titres de la playlist. « L’idée était de célébrer l’arrivée du million d’abonnés et de donner vie à la playlist, explique Antoine Monin, directeur des relations artistes et labels de Spotify France. C’est quasiment devenu une communauté. Quand on parle des punchlineurs, ça désigne aussi bien les artistes figurant dans la playlist que les auditeurs de celle-ci. »
Pour Thomas Blondeau, cet ancien journaliste spécialisé dans les musiques urbaines, désormais responsable des playlists du catalogue hip-hop de Spotify, PVNCHLNRS « est un reflet de ce qui se passe dans le rap français ».
Complémentaire des radios
Et à ceux qui demandent si Spotify cherche à supplanter Skyrock, Antoine Monin répond « non », et loue « le travail exemplaire » de la radio pour promouvoir la culture urbaine. Pour lui, les deux supports sont complémentaires. « Pour un artiste, entrer sur Skyrock ou Mouv’ et être sur “PVNCHLNRS” c’est un ensemble, explique-t-il. C’est une playlist qui a énormément de succès, aussi bien auprès des utilisateurs que des artistes. C’est une forme de reconnaissance pour eux d’y être intégrés. »
Mais Spotify aussi promeut de nouveaux talents. « Il nous est arrivé d’y faire entrer des gens pas très connus car on sentait très bien qu’il allait se produire quelque chose d’important pour la culture hip-hop avec tel ou tel artiste », rappelle Thomas Blondeau.