Contrairement au reste de l’économie, le secteur de la biologie médicale n’a pas souffert de la pandémie de Covid-19, bien au contraire, et parmi les entreprises concernées, Biogroup a particulièrement bien tiré son épingle du jeu.
Plusieurs rachats
Après avoir racheté le groupe breton Laborizon (105 laboratoires) et le lyonnais Dyomedea Neolab (43 laboratoires), Biogroup vient de faire l’acquisition de l’entreprise belge CMA-Medina ( 8 laboratoires et 25 centres de prélèvement ).
Ces trois rachats, effectués en à peine six mois, vont permettre à Biogroup de consolider sa position de leader dans le Nord, le Grand Ouest et en Auvergne-Rhône-Alpes, et donc sur l’ensemble du territoire national, voire au-delà. « Ce rapprochement permettra de créer un acteur européen ayant vocation à poursuivre son expansion dans de nouveaux pays », se félicite Stéphane Eimer, biologiste médical, PDG et fondateur de Biogroup.
150 000 tests PCR par semaine
Outre ces rachats, Biogroup compte également sur la conjoncture actuelle, et la crise sanitaire, pour grossir les rangs de ses clients. De 150 000 tests PCR réalisés la semaine dernière, l’entreprise espère ainsi passer à 300 000 par semaine d’ici la fin du mois de septembre.
« Il y a eu une accélération de la demande en juillet et en août, avec 500 000 tests réalisés ce mois-ci chez Biogroup, explique Stéphane Eimer. Nous devons recruter davantage de préleveurs et de techniciens, et nous attendons de nouvelles machines ».
« Nous améliorons notre rentabilité lorsque nous nous consolidons dans un secteur, ajoute le biologiste. Avoir des plateaux techniques plus gros, alimentés par des volumes importants, y contribue également ».