Uber Eats surfe sur la crise 

Uber Eats surfe sur la crise 

Avec une croissance de +135% entre juillet et septembre, la plateforme de livraison de repas à domicile est devenue l’activité principale d’Uber. Celle-ci doit toutefois faire face à la concurrence acharnée des autres géants du secteur. 

Première source de revenus

La crise du Covid 19, qui pèse sur les réservations de trajets en VTC, mais profite aux commandes de plats à emporter, a fait de la filiale du géant américain sa première source de revenus. « La livraison de repas est un marché en pleine expansion, qui représente une opportunité colossale pour Uber, explique Pierre-Dimitri Gore-Coty, vice-président d’Uber Eats monde.  Elle représente un volume d’activité annualisée de 30 milliards d’euros. » 

Mais pour ne pas manquer la vague du covid, et tenir à distance ses concurrents, comme Just Eat, ou Deliveroo (possédée par Amazon à hauteur de 16% ), Uber Eats doit sans cesse innover et se diversifier. 

Evolution constante

Dans un souci d’efficacité, « nous nous sommes recentrés géographiquement en fermant 7-8 pays, explique Pierre-Dimitri Gore-Coty.  Notre modèle devient profitable. Nous le sommes déjà dans deux de nos cinq principaux marchés, la France et l’Australie, les trois autres étant le Canada, le Brésil et le Mexique. »

Et puisque tout se livre, Uber Eats a décidé d’étendre son catalogue à … tout, ou presque. En plus des restaurants, la plateforme fait maintenant le lien entre les consommateurs et certaines épiceries ou enseignes de grande distribution ( Carrefour en France ). Aux États-Unis, le groupe va même plus loin, proposant aux clients de se faire livrer des médicaments sur ordonnance.

Et comme « l’ADN d’Uber est centré sur l’optimisation des flux  », l’enseigne propose d’ailleurs désormais, elle aussi, de commander un repas en réservant une course en VTC. Toutefois, Uber n’a pas vocation à remplacer Uber Eats, dont le catalogue s’étoffe de jour en jour, précise Pierre-Dimitri Gore-Coty.

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