Vendredi 10 décembre, le gouvernement finlandais a annoncé avoir retenu l’avion de combat américain F-35, développé par le constructeur américain Lockheed Martin, pour renouveler sa flotte de chasseurs. Celle-ci était jusqu’à présent composée d’anciens Boeing F/A-18, également de conception américaine.
64 appareils pour 8,4 milliards d’euros
Par ce contrat, le plus important de son histoire en matière d’armement, la Finlande s’est engagée à acquérir 64 appareils pour la somme de 8,38 milliards d’euros. Toutefois, Helsinki a précisé que le coût des seuls F-35 s’élevait à 4,7 milliards d’euros seulement, auquel venaient s’ajouter les dépenses liées aux missiles (755 millions d’euros), et le coût de la maintenance (pièces de rechange, services, formation), s’élevant à 2,92 milliards d’euros.
Outre ces 8,38 milliards d’euros, le gouvernement finlandais prévoit une enveloppe de 777 millions pour développer les infrastructures nécessaires à ces nouveaux appareils, et 825 millions d’euros pour d’éventuels « futurs avenants au contrat ».
Choix le plus pertinent
« Le F-35 a répondu aux exigences en matière de préparation, de coopération industrielle et de coût », a simplement déclaré le ministre de la défense finlandais, Antti Kaikkonen, lors d’une conférence de presse vendredi.
« En comparant les capacités militaires, le système global du F-35 était le meilleur pour répondre à nos besoins. Ses capacités de combat, de renseignement et de résilience étaient les meilleures », a tranché le ministre.
Déception des quatre autres avionneurs
Outre Lockheed Martin, quatre autres avionneurs étaient en lice pour cet appel d’offres : l’Américain Boeing, avec la version modernisée de son F/A-18, le suédois Saab, avec le Gripen, le consortium européen Eurofighter, avec le Typhoon, et le français Dassault Aviation, avec le Rafale.
Pour ce qui est de l’avionneur français, celui-ci a déclaré « prendre acte de la décision souveraine des autorités finlandaises », avant de déplorer : « Une fois encore, nous constatons et regrettons une préférence américaine en Europe ».