Dimanche 12 décembre, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a fait part de son souhait de mettre en place une dizaine de nouvelles lignes de nuit, reliant des villes françaises mais également des métropoles européennes.
« Plus de trains de nuit européens »
« Je souhaite que nous ayons une dizaine de lignes nationales de train de nuit à l’horizon 2030 », a déclaré le ministre, précisant que « les choix d’exploitation restent à faire ».
« Je veux (aussi) qu’il y ait plus de trains de nuit européens. Pour en créer de nouveaux, je travaille au lancement début 2022 d’un appel à manifestation d’intérêt. Mon ambition, c’est que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes : Madrid, Rome, Copenhague, peut-être même Stockholm, explique monsieur Djebbari. Nous avons également un projet de ligne qui relierait Strasbourg et Luxembourg à Barcelone, en passant par Metz, Nancy, Montpellier et Perpignan».
800 millions d’euros d’investissement
Toutefois, « les voyageurs veulent des trains de nuit confortables, et c’est normal. Les voitures-lits feront donc leur retour, en complément des voitures-couchettes et des places assises », rappelle le ministre, précisant : « Je compte faire en sorte qu’un nouveau matériel roulant soit développé » et « livré entre 2025 et 2030 », pour un investissement d’« au moins 800 millions d’euros ».
« Pour le financer, la meilleure option est que l’Etat fasse appel à une ou plusieurs sociétés de location, qui assureront la commande et la gestion des matériels roulants, explique-t-il. Les procédures pourraient être lancées début 2022, pour de nouvelles lignes de nuit à partir de 2026 ».