Avec un premier cas identifié fin novembre, et vingt-cinq autres depuis, le ministère de l’agriculture fait désormais état d’« environ 600 000 à 650 000 » volailles abattues, principalement dans le Nord de la France et dans le Sud-Ouest.
Tous les détenteurs d’oiseaux concernés
« Depuis le 16 décembre, où un premier foyer de type H5N1 a été confirmé dans le Sud-Ouest, dans un élevage de canards prêts à gaver de la commune de Manciet, dans le Gers, vingt-deux nouveaux foyers ont été identifiés dans les Pyrénées-Atlantiques, le Gers et les Landes », récapitulait le ministère jeudi 30 décembre, précisant que « les élevages touchés ont été chaque fois dépeuplés, puis désinfectés ».
Les « publics concernés » sont « l’ensemble des détenteurs d’oiseaux (volailles, oiseaux d’ornement, gibier et faune sauvage captive), les vétérinaires, les laboratoires d’analyses départementaux, les professionnels de l’aviculture, les entreprises d’équarrissage et d’abattage », stipulait aussi l’arrêté ministériel.
Extensions des mesures
Mais au-delà de l’abattage, d’autres mesures ont été prises concernant le transport, « dans un périmètre plus étendu que celui des zones réglementées actuelles », et dans un rayon élargit « jusqu’à 20 km autour des foyers », ajoute le ministère.
Toutes « ces mesures pourront être prolongées, au vu de l’évolution de la situation sanitaire, jusqu’au 7 janvier », a également prévenu le ministère, avant de se faire plus rassurant : un « dispositif d’accompagnement économique viendra soutenir les couvoirs et les éleveurs qui devront maintenir un vide sanitaire dans leurs élevages ».
Enfin, des restrictions particulières sont attendues pour limiter l’épidémie « dans une zone d’élevage dense du Sud-Ouest », dont les dates et l’étendue seront précisées par arrêtés préfectoraux.