Microsoft rachète Activision Blizzard

Microsoft rachète Activision Blizzard

Mardi 18 janvier, Microsoft a annoncé son attention de racheter le géant américain du jeu vidéo, Activision Blizzard, pour la modique somme de 68,7 milliards de dollars. Un record pour le secteur. 

« Troisième société de jeux vidéo »

En le rachetant, Microsoft sort Activision Blizzard de la tourmente dans laquelle il se trouvait depuis plusieurs mois. L’action du développeur de jeux vidéo a en effet fait un bon de 37% à Wall Street, avant d’être suspendue. 

Pour sa part le géant américain du numérique, en rachetant l’éditeur de « Call of Duty » et « World of Warcraft », devient un leader incontournable du secteur. En effet, « à l’issue de la transaction, Microsoft deviendra la troisième société de jeux vidéo du monde en matière de chiffre d’affaires, derrière Tencent et Sony », s’est elle-même flattée l’entreprise dans un communiqué.

Risque de monopole 

L’ascension de Microsoft n’est donc pas sans attirer l’attention des autorités de la concurrence, puisque le géant américain a déjà racheté en 2020 les studios Mojang (Minecraft), Obsidian (The Outer Worlds), Ninja Theory (Hellblade), et surtout en 2021 le géant Zenimax ( The Elder Scrolls, Fallout, Doom et Dishonored).

Avec l’acquisition aujourd’hui d’Activision Blizzard, on peut donc se demander si Microsoft n’a pas été sous-estimé par les autorités. « Microsoft ne subit pas le même niveau de pression de la partie des régulateurs que les GAFA.  Au final, Satya Nadella y a vu une opportunité de faire un pari majeur tandis que les autres sont sous le feu des projecteurs et ne peuvent pas convoiter ce genre de gâteau », explique Dan Ives, de Wedbush Securities. Toutefois, « il va y avoir des obstacles, aussi bien à Washington qu’à Bruxelles, pour faire accepter une opération de cette taille », prévient-il.

En effet, « cette transaction pourrait susciter des inquiétudes en termes de respect de la concurrence si Microsoft décide de limiter les nouveaux contenus sur sa plateforme et de ne pas autoriser ses jeux à sortir sur les consoles de ses concurrents proches, comme la PlayStation de Sony », illustre Michael Hewson, de CMC Markets UK.

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