Né en janvier 2021 de la fusion de Peugeot-Citroën (PSA) et Fiat-Chrysler (FCA), le groupe automobile Stellantis (actuellement 4ème du marché derrière Volkswagen, Renault-Nissan et Toyota) a fini l’année en beauté avec un bénéfice record de 13,4 milliards d’euros.
« Stellantis est bien placée »
Le résultat publié mercredi montre un bénéfice net de 13,4 milliards d’euros pour 2021, une année pourtant difficile pour le secteur automobile. Malgré une baisse des ventes (1,6 million de voitures en moins) due à la crise des semi-conducteurs, le groupe est parvenu à ce résultat record en augmentant drastiquement le prix de ses véhicules.
Ces résultats ont également été « boostés par l’accélération des synergies liées à la fusion et la réalisation de performances commerciales solides, et tirés par une focalisation sur la vitesse d’exécution depuis la naissance de la nouvelle entreprise », explique le groupe dans un communiqué.
« Les résultats record d’aujourd’hui prouvent que Stellantis est bien placée pour réaliser des performances solides, même dans les environnements de marché les plus incertains », se félicite le directeur général du groupe, Carlos Tavares.
Relever les défis à venir
Le groupe ne semble pas non plus s’inquiéter outre mesure des pénuries de semi-conducteurs et de l’inflation des prix des matières premières. « Nous allons continuer de les combattre avec des mesures d’efficacité et des hausses de prix », explique le directeur financier du groupe, Richard Palmer.
De plus, « nous considérons que la tendance (liée à l’approvisionnement en semi-conducteurs) devrait s’améliorer lentement en 2022, mais il y a d’autres problèmes logistiques dus à la complexité du monde en ce moment », précise le directeur financier.