Avec une croissance organique de 10% sur l’année 2021, et un taux de marge opérationnelle de 17,5%, Publicis Groupe a retrouvé, et même dépassé son niveau de croissance précédant la crise sanitaire.
Déjà tourné vers l’avenir
« Nous avons réalisé des résultats records du point de vue commercial, avec une croissance à deux chiffres sur l’année, mais également sur le plan financier avec un taux de marge historiquement haut », se félicite Arthur Sadoun, PDG de Publicis Groupe.
« Nous préparons aujourd’hui notre groupe pour son deuxième siècle, explique le dirigeant. Le cœur de notre métier reste et restera la création et les médias. Mais grâce à nos actifs en data et en technologie sans équivalent dans notre industrie, nous sommes les mieux placés pour accompagner nos clients dans les transformations nécessaires qu’ils doivent opérer ».
Fidéliser les troupes
Conscient de la guerre des talents qui fait rage dans son secteur, Publicis n’hésite pas à mettre la main à la poche pour garder et attirer de nouvelles recrues. « Du jeune programmeur fraîchement arrivé à New York au cadre présent depuis vingt ans dans nos bureaux sur les Champs-Élysées, en passant par les équipes de la réception, chaque collaborateur qui ne bénéficie habituellement pas d’un bonus touchera une prime équivalente à une semaine de son salaire », explique Arthur Sadoun, précisant que le coût de ces primes s’élevait à 400 millions d’euros pour la seule année 2021.
Diversifier l’activité
Outre la publicité, le groupe a choisi d’investir 400 à 600 millions d’euros dans « la technologie et la data », mais Publicis assure agir avec prudence. « Nous restons vigilants face à la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, en particulier la pénurie de composants électroniques. Certains constructeurs américains avaient légèrement baissé leurs investissements médias au quatrième trimestre, mais les conséquences furent moins importantes que ce que nous avions anticipé », détaille Arthur Sadoun.