A compté de vendredi 1er avril, une ristourne allant de 15 à 18 centimes par litre de carburant sera octroyée aux automobilistes afin de pallier la flambée des prix, qui dépassaient fin mars les 2 euros par litre.
« Point de vigilance »
« On s’attend à un coup de bélier pendant les premiers jours d’avril », prévient Frédéric Plan, délégué général de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C). En effet, les automobilistes avaient quelque peu déserté les pompes ces derniers temps car, comme l’explique monsieur Plan, « tant qu’à réapprovisionner votre réservoir, vous attendez l’ouverture de la mesure».
« C’est un point de vigilance », admet pour sa part le gouvernement, qui « n’exclut pas que, de-ci, de-là, il y ait des situations avec des stations qui soient temporairement à sec ».
Contrôle du gouvernement
La ristourne devrait être disponible le 1er avril chez la plupart des pompistes, « à condition que les distributeurs de stations-service concernés, c’est-à-dire ceux qui ont du stock non remisé, soient informés et comprennent bien qu’ils peuvent le faire avec un décalage de trésorerie de quelques jours seulement », précise Frédéric Plan.
Et pour uniformiser la mesure, le gouvernement sera « extrêmement vigilant sur la mise en œuvre, sur le fait que l’intégralité de l’argent public versé en amont soit bien répercutée jusqu’au consommateur final, explique l’exécutif. Tous les prix sont rapportés en temps réel sur le site prix-carburants.gouv.fr, où on invite les Français à aller, pour voir qui pratique les prix les plus concurrentiels ».