Stellantis a le vent en poupe

Stellantis a le vent en poupe

Malgré une situation internationale difficile (guerre en Ukraine, Covid19, crise des semi-conducteurs) le géant de l’automobile Stellantis, 4ème groupe mondial derrière Volkswagen, Renault-Nissan et Toyota, a fait d’énormes profits l’an passé. 

Qualité avant quantité

Pour continuer à faire des bénéfices, Stellantis n’a pas hésité à renoncer à ses volumes de vente, en privilégiant ses modèles haut de gamme. «  Dans ce contexte chaotique, nous privilégions les véhicules électriques et à forte marge. L’acceptation de la hausse des prix est très bonne  », résume Carlos Tavares, directeur général de ce groupe issu de la fusion entre Peaugeot-Citroën et Fiat-Chrysler. 

« Le succès de la nouvelle Peugeot 308, du Fiat Scudo et de la DS4 est plus que contrasté par l’impact des pénuries de semi-conducteurs », nuance tout de même Stellantis. Cela dit, «  nous avons un carnet de commandes extrêmement copieux, trois fois supérieur à celui de la période avant Covid, insiste Carlos Tavares. Le coût des matières premières commence à baisser et la pénurie de semi-conducteurs devrait diminuer.  »

Bien appréhender l’avenir

Pour Carlos Tavares, le succès de Stellantis est avant tout à l’organisation de son groupe. « Certains pensent qu’il faut couper les liens entre une oldco et une newco, explique-t-il, faisant ici référence à Renault et Ford. Pour notre part, nous sommes une oneco, une seule entreprise qui va dans la même direction.  »

Toutefois, plus que de l’organisation interne des groupes, leur situation future dépendra surtout de leur implantation à l’échelle mondiale, comme le rappelle monsieur Tavares. «  Depuis quatre ou cinq ans, il y a une politisation dans la façon de faire des affaires en Chine, souligne-t-il. Je ne voudrais pas être à la place de Volkswagen et de GM très exposés là-bas. Il y aura des tensions croissantes entre la Chine et l’Occident. Et les sociétés occidentales seront sanctionnées comme en Iran ou en Russie.  »

Laisser un commentaire

Brèves

Léger répit pour le ticket de caisse 

Initialement prévue pour le 1er janvier dernier avant d’être repoussée au 1er avril, la fin de l’impression du ticket de ...

Brèves

Kretinsky fait main basse sur l’économie française

Après avoir fait fortune dans l’énergie, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a lentement infiltré tous les pans de l’économie française. ...