Qu’il s’agisse de Meta, Amazon, Apple ou encore Microsoft, nul ne fait exception. Ils ont tous été contraints de licencier des milliers d’employés ces derniers mois, et le dernier de la liste, Google, vient de faire de même.
12 000 licenciements
Vendredi 20 janvier, le géant californien du numérique a annoncé le licenciement de 12 000 personnes, soit environ 5 % de ses effectifs mondiaux. « Toutes les fonctions et niveaux hiérarchiques sont concernés, dans différentes régions du monde, a fait savoir le directeur général du groupe, Sundar Pichai. Nous avons entrepris un examen rigoureux de nos divisions pour nous assurer que nos ressources sont alignées sur nos plus grandes priorités en tant qu’entreprise ».
Cette décision est la conséquence directe des résultats du groupe, dont la croissance a baissé de 40% à 6% en un an. De même, son action a chuté de 27%. Mais Google ne fait pas exception, Microsoft ayant perdu 20 %, Amazon de 37 % et enfin Meta 57 %.
Inévitable
Pour l’analyste financier Dan Ives, ces vagues de licenciements observées dans la tech sont dues aux mauvais choix faits par les GAFAM ces dernières années. « La tech a flambé son argent comme les rock stars des années 1980 », illustre le spécialiste.
« Le contexte économique était différent de celui que nous connaissons aujourd’hui », rétorque Sundar Pichai pour justifier cette décision. « Il s’agit d’un moment important pour recentrer notre attention, réorganiser notre base de coûts et orienter nos talents et nos capitaux vers nos plus grandes priorités », ajoute-t-il.
« Ce sont des choix que nous avons faits au long de nos 47 années d’existence pour rester une entreprise majeure dans un secteur qui ne pardonne pas à ceux qui ne s’adaptent pas aux changements », abonde Satya Nadella, PDG de Microsoft.