Mardi 21 février, l’énergéticien français EDF a annoncé avoir signé un contrat avec L’Oréal pour lui fournir un quart de son électricité à partir de deux centrales photovoltaïques, et ce pour les quinze prochaines années. Greenwashing flagrant pour L’Oréal, mais pas que.
Photovoltaïque et éolien
« Ces contrats d’achat direct d’électricité d’origine renouvelable portent sur la fourniture pendant 15 ans de la totalité de la production de deux centrales solaires à construire et à exploiter par EDF Renouvelables », a indiqué EDF dans un communiqué.
Ces « corporate PPA » (power purchase agreement) permettront à L’Oréal de « bénéficier d’un prix d’achat maîtrisé sur le long terme », insiste EDF, qui compte joindre photovoltaïque et éolien. « La production de nos deux futures centrales solaires viendra s’ajouter à celle d’un autre parc éolien en exploitation qui assure depuis deux ans déjà la fourniture d’électricité pour les sites de L’Oréal », explique Alexandre Levy, directeur des PPA en France chez EDF Renouvelables.
« L’Oréal pour Le Futur »
Du côté de L’Oréal, on se félicite de cet engagement, qui « s’inscrit dans la droite ligne des engagements pris dans le cadre du programme L’Oréal pour Le Futur afin de consommer durablement une énergie renouvelable pour l’ensemble de nos activités », explique Audrey Izard, Directrice achats indirects du groupe.
« La signature simultanée de ces contrats, de production, d’agrégation et de fourniture, pour construire ce PPA solaire, est une première pour le groupe EDF », se réjouit Stanislas Landry, directeur grands comptes d’EDF.