Le parc gaulois situé dans l’Oise a lancé une vaste campagne de recrutement en janvier dans le but d’embaucher plus de 2000 personnes d’ici sa réouverture estivale en avril. Tous les profils sont recherchés, aussi bien jeunes que candidats expérimentés.
« Du simple au double »
Pour cette saison, l’accent a été mis sur « l’emploi des jeunes et des personnes en reconversion professionnelle », explique Guy Vassel, directeur général adjoint du parc. Il s’agit pour nous « d’attirer des talents motivés et qui ont envie de faire plaisir ». Comme les saisonniers reçoivent une formation sur place, « le parc s’appuie sur le sens de l’engagement, un excellent relationnel et la motivation plutôt que sur les qualifications professionnelles », est-il précisé.
« En 2022, à la même période, on avait recruté 1000 personnes. Là on passe du simple au double », ajoute Guy Vassel, qui justifie cette hausse par les chiffres records du parc l’année dernière, avec plus de 2,6 millions de visiteurs. De nouveaux changements, comme la construction manège Toutatis, un grand huit d’une hauteur de 51 mètres, ainsi que l’implantation de nouvelles boutiques et restaurants « justifient les nouveaux recrutements », assure le dirigeant.
Moteur de l’économie locale
Le parc Astérix « soutient (déjà) plus de 4500 emplois en comptant les emplois directs et indirects », rappelle le directeur général adjoint ; 50% sont de saisonniers réguliers revenant chaque année, les « irréductibles », et 400 personnes sont employées de manière permanente. Mais nous avons rencontré des difficultés de recrutement en restauration et hôtellerie, admet Guy Vassel, c’est pourquoi la grille des salaires a été réévaluée. « On a également adapté le rythme de travail pour les employés », précise le DGA.
Ce dernier n’exclut pas non plus l’impact du récent film Astérix sur les fréquentations à venir du parc. « Bien entendu que tout ce qui est fait autour de l’univers d’Astérix contribue au parc, mais l’impact reste difficile à évoluer », estime-t-il.